Les contractions répétées des muscles du visage sont à l’origine de nombreuses rides. Pour limiter ces contractions, et donc faire disparaître les rides qu’elles occasionnent, on injecte de la toxine botulique, communément appelé Botox. Cette thérapie est très efficace pour traiter les rides d’expression peu profondes.
On utilise la plupart du temps le terme de « Botox » mais la terminologie est en réalité toxine botulique, Botox® étant l’une des marques de toxine botulique.
Il existe trois spécialités de toxine A en France : Azzalure®, Vistabel® et Bocouture®. Botox® étant uniquement utilisé à visée thérapeutique (les doses sont beaucoup plus importantes).
La toxine inhibe le fonctionnement normal du muscle afin qu’il se contracte moins. Cette diminution de contraction est temporaire et permet de détendre et non pas de « tendre la peau ». Les muscles peauciers (sous la peau) ne se contractant plus (ou moins), la peau se détend, les plis et les rides s’estompent.
Estomper ou supprimer les rides dynamiques du visage. Si les rides sont devenues profondes et fixes (avec l’âge), seul le comblement par acide hyaluronique sera efficace.
Lors de la consultation, l’examen attentif du visage par le praticien permet de savoir quelles sont les zones du visage nécessitant une injection de toxine. Il s’agit de traiter les rides dûes aux contractions répétées des muscles du visage (dans la majorité des cas).
Les rides horizontales du front
Les rides du lion : Situées entre les sourcils
Les rides de la patte d’oie : Situées au coin des yeux
– Les rides du nez ou « bunny lines »
– Un abaissement des commissures labiales (impression de tristesse)
– Les rides de la lèvre blanche dites « code barre » ou « smoker’s lines »
– Le sourire gingival (gummy smille) : La gencive supérieure est découverte lors du sourire
– Les rides du cou : Chez certains(es) patients(es) les muscles du cou (platysma) sont trop visibles lors des phénomènes de mastication, parole ou de contraction des muscles de la face.
– Des photographies des zones à traiter sont prises
– La peau est tout d’abord démaquillée puis désinfectée.
– Les points d’injection sont repérés par votre médecin et marqués avec un crayon spécifique.
– On utilise une aiguille très fine car les muscles peauciers sont sous la peau, plusieurs points d’injection sont nécessaires, l’injection est peu profonde, quelques millimètres sur l’ensemble des muscles de la zone traitée.
– Il faut en moyenne une dizaine d’injections pour traiter les rides du front.
– Il ne faut surtout pas toucher et encore moins masser la zone injectée afin de ne pas provoquer de diffusion du produit et donc de complication.
– Éviter le sport, le sauna, le hammam pendant au moins 6 heures.
– Ne pas prendre d’aspirine ou d’anti-inflammatoire une semaine après votre séance si possible.
– Ne surtout pas masser, presser la zone traitée pendant douze heures suivantes, ne pas porter de casque de moto, chapeau, casquette, lunettes de piscine (pour que le produit ne diffuse pas vers les muscles voisins).
Le but de ces injections est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.
– Dans quelques cas, des imperfections localisées (persistance de petites ridules) peuvent être observées sans qu’elles ne constituent de réelles complications. Elles dépendent de l’aspect de surface de la peau qui peut présenter, déjà avant les injections, une « cassure » indélébile due à l’ancienneté de la ride.
– Il peut exister aussi des résultats insuffisants et même asymétriques : ils sont dûs au fait que nous avons des muscles plus ou moins puissants et surtout souvent asymétriques. Ces imperfections sont en général traitées par une injection complémentaire de Toxine Botulique, le mois suivant l’injection.
– Il convient de remarquer que si une injection complémentaire localisée peut parfois être souhaitable après une injection pour parfaire le résultat, celle-ci ne doit pas être réalisée avant le 15ème jour car les balances musculaires (équilibre entre les groupes de muscles) mettent environ 15 jours pour s’établir.
– Une asymétrie des deux côtés du visage, ainsi que des rides plus marquées d’un côté que de l’autre, existent le plus sou- vent avant l’injection.
– Enfin le muscle responsable de la ride peut être plus puissant d’un côté que de l’autre. Ceci est généralement analysé avant l’injection. Dans une telle hypothèse, les injections se feront suivant une technique adaptée et légèrement différente d’un côté par rapport à l’autre. Malgré cette précaution, une asymétrie résiduelle peut persister et est éventuellement susceptible de bénéficier d’une injection complémentaire.
– Les actes à visées esthétiques ont pour objectif de rendre plus heureux et de vous satisfaire dans des proportions réalistes. Il arrive cependant parfois que l’effet ainsi escompté ne soit pas atteint et que ces actes augmentent au contraire des troubles psychologiques pré-existants. Le vécu post-injection peut être extrêmement différent d’un patient à l’autre, et ce même avec un résultat esthétique comparable.
Absolues :
– Maladie de la transmission neuromusculaire : Myasthénie, syndrome de Lambert-Eaton
– Allergie ou hypersensibilité connue à l’un des composants (albumine)
– Grossesse et allaitement
– Infection ou inflammation du site d’injection
– Prise d’anticoagulants ou antiagrégant plaquettaire et troubles de la coagulation
Relatives :
– Prise d’antibiotiques : Aminosides
– D-pénicillamine (Trolovol®) utilisé dans les maladies rhumatismales
– Ciclosporine
– Chloroquine
– Rougeur : une rougeur localisée aux points d’injection a été parfois signalée et persiste rarement au delà de 3 à 6 jours.
– Ecchymoses («bleus») : des bleus sont en fait rarement observés au niveau des zones d’injection et peuvent perdurer quelques jours.
– Œdèmes : un gonflement, le plus souvent autour des yeux, peut s’installer progressivement en 4 à 5 jours, pour décroître ensuite en quelques jours à quelques semaines.
– Troubles de la sensibilité : une sensation de tension ou de fixité du front, de la bouche ou du cou, suivant les zones injectées, ainsi qu’une modification de la sensibilité souvent liée à une sensation de cartonnement peut persister plusieurs jours
– Douleurs fugaces oculaires ou faciales : de telles douleurs ont été décrites dans les zones injectées de manière tout à fait exceptionnelle.
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