Injection d'acide hyaluronique sur visage d'une femme

Injections d'acide hyaluronique

Restauration des volumes et comblement
des rides du visage

L'acide hyaluronique

C’est une molécule naturellement présente dans l’organisme. Il joue un rôle fondamental dans l’hydratation de l’épiderme. La jeunesse et l’élasticité de la peau sont directement liées à la densité d’acide hyaluronique dans le derme. Il stimule la production de collagène.

Il permet de retenir 500 à 1000 fois son volume d’eau avec un effet quasi-immédiat.

L’injection d’acide hyaluronique (de synthèse) permet d’atténuer considérablement les rides et pertes de volume du visage. Elle ne fait pas toujours disparaître complètement les rides anciennes et profondes.

Le principe

Lors de la consultation, l’examen attentif du visage par le praticien permet de savoir quelles sont les zones du visage qui nécessitent une injection. La discussion avec la (le) patient(e) est fondamentale.

On l’injecte à l’aiguille (de moins en moins fréquemment) ou à la canule, en intradermique ou hypodermique afin de combler des rides et/ou restaurer les volumes (pour mémoire l’acide hyaluronique retient de 500 à 1000 fois son volume en eau).

Le but

Restaurer les volumes et faire disparaître ou atténuer les rides du visage, repulper les lèvres, hydrater.

Dr.Béatrice Goffre prépare une injection d'acide hyaluronique

Comment se déroule une séance ?

Avant l'injection

La prise d’aspirine, d’anti-inflammatoires, d’anticoagulants et de vitamine C et E à dose élevée est à éviter la semaine précédant l’injection.

Après l'injection

– Éviter l’exposition prolongée au soleil, UV, aux températures inférieures à 0°C, ainsi que la pratique du sauna ou hammam pendant les deux semaines suivant l’injection.
– Éviter de boire de l’alcool et de faire du sport après l’injection et dans les 72 heures.
– Éviter de frotter ou masser les zones traitées pendant les 24 heures suivant l’injection.
– Éviter de se maquiller les 12 heures suivant le traitement.
– Éviter le port d’un casque de moto après une injection sur le visage
– Éviter de fumer si injection au niveau des lèvres.

La consultation est indispensable

Elle permet de rechercher les contre-indications, de détecter les besoin réels : peut-être que des injections de toxine botulique seraient plus indiquées ou les rides que vous voulez traiter ne sont pas forcément la zone où il faut prioritairement injecter, ou peut-être faut-il faire appel au chirurgien car les tissus sont trop distendus.

L’intérêt de la consultation est de rechercher la meilleure technique en fonction de vos besoins et de votre budget.

Le but de ces injections est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.

Durée d'action

De 6 à 18 mois en fonction de la région injectée (les lèvres étant toujours en mouvement la durée est moins longue qu’une injection des tempes ou du front).
A noter que les injections répétées permettent un rajeunissement prolongé.

Absolues :
– Enfants et adolescents, (pas d’injections avant l’âge de 18 ans).
– Femmes enceintes ou allaitantes.
– Antécédent de cicatrices chéloïdes ou hypertrophiques.
– Hypersensibilité connue à l’AHA ou aux anesthésiques locaux.
– Hépatite C : risque d’apparition de granulomes sarcoïdosiques.
RAA avec localisation cardiaque (endocardite d’Osler).
– Allergie sévère ou allergie aux anesthésiques locaux.
– Prise d’anticoagulants
– Infection cutanée sur le site d’injection
– Antécédents d’injection de produits de comblement non résorbables (Silicone, Dermalive®, Artecoll® des années 1998 à 2006, Aquamid®)
– Traitement par Interféron®, Omalizumab®, inhibiteurs de la tyrosine kinase (thérapies ciblées)
– Maladies auto-immunes ou inflammatoires chroniques.

Relatives :
– Herpès : Prévention par prise d’antiherpetique.
Soins dentaires dans les 2 à 4 semaines avant ou après l’injection
– Porphyrie (pas de Lidocaine dans la seringue)
– Vaccination anti-Covid : Attendre 1 mois avant ou après : risque de granulomes ou œdème.

Tout acte médical si minime soit-il, comporte un certain nombre d’incertitudes et de risques.

Il faut noter que les premiers jours, il peut exister quelques irrégularités temporaires dues à la répartition inhomogène de l’œdème, ou un aspect d’hypercorrection (en relief) qui va progressivement disparaître.

Un certain nombre de réactions peuvent cependant être observées :

Réactions locales post-injections : œdème, rougeur, pâleur, irrégularités, sensibilité, démangeaisons, ecchymoses. Ces réactions sont temporaires.

Poussée d’herpès labial : chez les sujets prédisposés.

Réaction inflammatoire aiguë ou chronique : possible après injection secondaire dans une zone ayant déjà été injectée avec d’autres produits, en particulier non résorbables.

Granulomes : bien que rares, c’est la complication la plus « classique ». Il s’agit de petits nodules indurés, plus ou moins sensibles, perceptibles au toucher, parfois visibles et inesthétiques. Ils correspondent à une réaction inflammatoire localisée pouvant évoluer par poussées. Ils peuvent apparaître quelques jours à quelques semaines après l’injection. Ces granulomes sont en fait extrêmement rares avec les produits résorbables, et même exceptionnels avec les acides hyaluroniques. Il sont, de plus, spontanément régressifs en quelques semaines.

Complications rarissimes : quelques cas ont été décrits de rougeur persistant plusieurs semaines, d’abcès ou de nécrose cutanée, voir même de cécité.

Il convient simplement de prendre conscience qu’une injection de produit de comblement, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas.

Au total, il ne faut pas surévaluer les risques, qui demeurent minimes après l’injection d’acide hyaluronique.

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